Soutenance de la thèse de Riccardo Barontini
L'imagination de la littérature, des romantiques à Sartre
Jeudi 7 décembre 2017, à 9h30
En Sorbonne - Salle des Actes
(entrée 52, rue Saint-Jacques, premier escalier à droite, premier étage)
Cette thèse en Littérature Française a été dirigée par le Professeur Didier ALEXANDRE, à l'Université Paris-Sorbonne. Vous en trouverez un court résumé en pièce jointe.
Le jury sera composé de :
M. Dominique COMBE ‒ Professeur des Universités, ENS Paris
M. William MARX ‒ Professeur des Universités, Université Paris Nanterre
M. Michel MURAT ‒ Professeur des Universités, Université Paris-Sorbonne
M. Jean-Jacques WUNENBURGER, Professeur Émérite, Université Lyon 3-Jean Moulin
Résumé
Cette thèse mène une enquête sur le concept d’imagination tel qu’il est abordé dans la réflexion littéraire de la période 1924-1948, dans le cadre plus vaste des rapports entre imagination et littérature à partir du romantisme. Elle interroge plus spécifiquement l’évolution du lien théorique établi entre la faculté imaginative et la définition des pouvoirs de connaissance de la littérature. Cette étude se compose de deux parties : la première, synthétique, met en relief les coordonnées du débat autour de l’imagination, dans la trajectoire qui mène jusqu’au XXe siècle. Quatre thématiques principales y sont développées : l’opposition entre imagination reproductrice et imagination créatrice, la centralité du modèle romantique, l’apport herméneutique des sciences humaines et la dialectique problématique entre ces deux derniers éléments, dans le contexte de la crise de légitimation que la littérature traverse dans l’entre-deux-guerres. La deuxième partie, se fondant sur une démarche analytique, se compose de chapitres monographiques consacrés aux théories de l’imagination élaborées par cinq auteurs principaux : André Breton, Gaston Bachelard, Roger Caillois, Armand Petitjean et Jean-Paul Sartre. Elle vise à étudier à la fois la spécificité de leur production et leur participation à un cadre commun, par l’analyse des différentes stratégies qu’ils emploient afin de préserver, par le concept d’imagination, un espace d’autonomie épistémologique pour la littérature.